Diplomée de l'école d'Ikebukuro
Kyoritsu Maintenance Co., Ltd.
Au Vietnam également, le ‘omotenashi’ japonais est vraiment bien vu. J’ai étudié le tourisme à la fac au Vietnam, et, en travaillant dans un restaurant japonais, j’ai décidé d’en apprendre plus sur le ‘omotenashi’ et suis donc venue au Japon en avril 2018.
En faisant un petit boulot de livraison de journaux le matin et le soir, j’étudiais le japonais à l’école ISI de Ikebukuro. Je me donnais à fond au boulot et à l’école, j’avais presque 100/100 de présence en cours et j’ai jamais raté le travail. Avec ça j’ai appris à bien organiser les différentes tâches de la journée par exemple.
J’ai commencé ma recherche d’emploi en participant à des salons des métiers. En même temps, j’étais dans la classe au choix pour la recherche d’emploi à ISI, où j’apprenais à comment écrire un CV ou encore les manières à adopter en entreprise. Ce que j’ai trouvé vraiment difficile c’était de choisir parmi toutes ces entreprises celle qui allaient me convenir.
Toutes les compagnies n’engagent pas forcement des étrangers, il faut les identifier. Ma grande soeur, qui travaille déjà au Japon, et les conseils de mes professeurs m’ont été du aide irremplaçable, et je recommande fortement à tous de ne pas hésiter à réclamer de l’aide au personnel de l’école un maximum. Ils sont expérimentés et sauront vous guider.
J’allais aux entretiens sans pression. Je pense avoir marqué des points avec mon sourrire et mon attitude, points très essentiels lorsqu’on travaille en hôtellerie. J’étais assez étonnée quand ils m’ont annoncé que j’étais engagée, j’étais aux anges. Je manquais de confiance en japonais mais j’ai vraiment envie de me lancer dans l’aventure et donner mon maximum pour ce travail.
Dans l’hôtel où je travaille maintenant, j’apprends le ‘omotenashi’, je prends le travail avec sérieux, j’aimerai devenir capable de gérer tous les clients avec un même service irréprochable. Avec le temps, j’aimerai aussi pour former et être capable d’enseigner aux nouveaux employés. J’étudie aussi l’anglais à côté du japonais, pour pouvoir faire le service en trois langues. Et, un jour, je rapportai l’esprit du ‘omotenashi’ au Vietnam pour le répendre dans mon pays.